Une équipe couleur argent

6 athlètes connus pour leurs résultats individuels montrent un sacré esprit collectif. La preuve en est leur résultat aux France d’Ekiden où ils finissent 2^ème  (et 23ème au scratch France et open). Voici quelques unes de leurs impressions suite à cette compétition. Guillaume,  Stéphane, Matthieu et Richard, nous ont accordé un peu de temps pour répondre à notre interview.

·         Comment avez-vous vécu votre course ? Et celles de vos coéquipiers ?

Stéphane Hannot : L’ekiden est une course à part. On court pour un collectif avant tout ! L’ambiance est un peu comparable aux interclubs. J’étais  stressé  autant pour ma  course que pour celles de mes coéquipiers. J’ai effectué mon échauffement sur le parcours pour pouvoir encourager  Guillaume durant son 10km. Puis après mon parcours, je courais dans tous les sens pour suivre les autres

Matthieu Lejeune : Etant le dernier relayeur, j'étais un peu tendu avant le départ... J'ai suivi les copains pour voir qui étaient nos adversaires directs ;  même si ce n'était pas évident puisqu'il n'y avait pas de dossard distinctif. Avant mon relais et très rapidement, les copains ont réussi à rattraper les retardataires!! Je n'ai alors su qu'on était 2^ème que quand Richard m'a passé le relais. Je savais que pour la 1^ère place, c'était râpé, Alès avaittrop d'avance. La petite boucle supplémentaire de 2km de mon relais étant un aller-retour m'a permis de voir que j'avais suffisamment d'avance pour gérer ma fin de course en relançant mais sans prendre de risque !!! Même si j'ai fini à fond dans la dernière ligne droite, j'ai "savouré" cette arrivée devant les copains en 2^ème position master.

Guillaume Catois : C'était mon baptême dans mon nouveau club.

Richard Jean : Une course par équipe est toujours différente qu'en individuel, on se doit de ne pas se rater. Il y a presque plus de pression. On pense qu’à une chose encourager ses coéquipiers avant et après son épreuve ; même si à Paris ce n'était pas simple.

·         Comment décririez-vous l’ambiance générale ?

Richard : L'ambiance est géniale. En plus, c’est au pied de la Tour Eiffel. Notre ambiance entre copains est tellement belle à vivre. Le seul bémol, c'est l'affluence. On ne peut pas courir comme on veut ce qui empêche de voir tout le monde. Sinon, c'est vraiment une compétition qu'il faut continuer à effectuer et qui apporte une cohésion de groupe jeunes comme moins jeunes.

Matthieu : Au niveau de l'ambiance, l'Ekiden de Paris c'est top; un truc à faire entre copains mais peut-être pas pour des Frances FFA. On était "invisible" au milieu des 1300 équipes...

Stéphane : L’ambiance sur cet Ekiden était particulière. Déjà le cadre, au pied de la Tour Eiffel. Puis, il y avait d’un côté 250 équipes venues disputer le  championnat de France, et de l’autre, 1100 équipes « open ».  Ce grand nombre d’équipe est plutôt encourageant pour ce genre d’épreuve, mais a aussi son inconvénient.  La course est devenue très vite illisible de l’extérieur, et aussi de l’intérieur…  C’était un énorme serpentin de coureurs, et on distinguait mal notre classement intermédiaire …

·         Si dans 5 ans, on vous demande de dire quelques mots sur cette compétition, quels seraient-ils ?

Stéphane : Une bande de copains devenue  vice-champion de France au pied de la tour Eiffel.

Guillaume : Je garderai comme souvenir que cela restera mon tout 1^er podium national.

Richard: Dans 5ans peut-être une équipe 2 de vétérans.

Matthieu : Quelques mots dans 5 ans: Loïc (avec un maillot de l'AST!), Tour Eiffel, Pont Iéna, la Seine, vice champions, soleil, froid, ligne 6(métro), coyote....

Nous leur souhaitons une bonne saison de cross.