La Sénégazelle tourlavillaise est de retour avec une victoire à la clé !
Pourquoi t'es-tu lancée dans cette aventure ?
J'avais d'abord
l'envie de vivre des émotions fortes, de m'immerger dans une autre
culture, et aussi de me lancer un défi, pouvoir me rendre utile, faire
de l'humanitaire. Le concept de la Sénégazelle, lier une épreuve de
course à pied à une action de solidarité, m'a tout de suite plu et j'ai
pris un dossard.
Comment s'est déroulée ta course ?
Au
vu du classement final, elle s'est très bien passée ! On était 70 filles
à prendre le départ tous les matins à 8h. Dès la première étape,
j'avais déjà pris une bonne avance mais je ne savais pas que j'allais
pouvoir tenir le haut du classement toute la semaine : les étapes
étaient toutes différentes, tant au niveau des distances que du relief
et il fallait pouvoir gérer le côté émotionnel (les rencontres avec les
populations, les
enfants), et l'effort sous la chaleur (je devais boire pas moins de 10
litres d'eau par jour !). Au fil des étapes, l'esprit de solidarité avec
les autres gazelles prenait le pas sur la compétition et j'ai beaucoup
apprécié ce partage de l'effort. Au final, une victoire, ça fait
toujours plaisir, ça donne confiance et l'envie d'y aller "encore plus
loin, plus haut, plus fort".
Quel est ton meilleur souvenir ?
Sur le plan sportif, c'est le
finish de la première étape au sprint main dans la main avec un
jeune sénégalais qui me disait après la course que son rêve, ce serait
de participer un jour aux J.O. mais que, par manque de moyens, il se
contentait de participer une fois par an à un 10km à Dakar (à 200km de
son village). Je me suis rendue copte de la chance que j'avais d'être
française...
Envie de recommencer l'année prochaine ?
Et comment ! Au cours de
la semaine, les organisateurs nous ont passé le film 2010 de l'épreuve
qui se déroule aussi au Népal. J'ai tout de suite été séduite par son
côté plus sélectif, plus physique et par la possibilté de découvrir
une culture encore plus lointaine et un peuple encore plus différent. Je
suis prête à repartir mais les frais d'inscription pour la Sénégazelle
au Népal sont encore plus élevés que pour le Sénégal...
Et maintenant, tes objectifs ?
Après
les 2 tours interclubs, des rendez-vous incontournables, je vais
"finir" le marathon du Mont-Saint-Michel : je vais courir les 23
derniers km et prendre le relais de Pascal qui aura fait les 19
premiers. En juin, j'ai un autre rendez-vous incontournable : le
semi-marathon des Vikings. Une semaine avant, j'ai envie de découvrir la
petite "Barjo". Et mon grand
rendez-vous de l'été : le marathon des deux rives à Québec (28 août).